divine rencontre que celle du bois anime par le pouvoir de l'eau...

Le fil d'ariane

Il existe 2 sortes de labyrinthes :

"Ceux où l'on se perd, et ceux qui n'ont qu'une seule voie ...." D. Beresniak, "Le labyrinthe

 

1°/ Les Labyrinthes à une seule voie :

Les labyrinthes à une seule entrée et une seule voie apparaissent dans le pavement d'une vingtaine d'églises. Ils montrent qu'il n'y a qu'une seule voie à suivre dans la vie, celle du salut. Le labyrinthe image du monde est, dans le monde médiéval chrétien, l'image d'un monde totalitaire qui ne propose aucun autre choix et invite l'homme à se laisser conduire. Les plus connus et les plus reproduits sont ceux de San Vitale à Ravenne et de la cathédrale de Chartres. Ces labyrinthes sont parfaitement balisés, il n'y a qu'une seule voie, sinueuse, qui parcourt en tournant la totalité de l'espace à l'intérieur d'un cercle, mais ils n'égarent pas. Au contraire, ils conduisent... Le voyageur doit avoir confiance dans la voie tracée par d'autres que lui-même et ne se méfier que de lui-même..

Cathédrales de SaintOmer , Chartres, Reims, Amiens. »

 

« 2 °/ Les labyrinthes où on se perd :

Ces labyrinthes alchimiques sont des symboles parlants du grand oeuvre, ils permettent d'accéder a la chambre interieure

et donnent la possibilité d'en sortir.

Le voyageur doit repérer sa route au départ et employer le fil d'Ariane. Le voyageur est "celui qui deviens". La traversée est nécessairement aventureuse et le but se définit en cours de route. L'errance est fondatrice parce qu'elle assure l'imprévisible. Il apparaît nécessaire d'entrer dans des impasses en croyant que ce sont des voies, puis de constater l'erreur, de rebrousser chemin, d'explorer d'autres pistes. Qui refuserait l'errance et ses pièges est mû par d'autres... à la manière d'une marionnette. Le labyrinthe où l'on se perd est le nom à donner à l'école de la liberté.. »